La méthode psychanalytique
La psychanalyse a plus d'un siècle d'existence. Pourtant, elle n'a rien perdu de sa pertinence face aux formes nouvelles que prennent aujourd'hui la souffrance psychique.
Dans un monde traversé par l'accélération, la perte de sens, la pression de normes sociales parfois difficiles, de nombreuses personnes se heurtent à des formes de mal-être qui échappent aux explications simplistes : dépressions, conduites addictives, troubles anxieux, répétitions douloureuses…
La psychanalyse ne propose pas de modèle prêt-à-porter ni de solution rapide. Elle offre un espace de parole et d'écoute qui permet à chacun d'interroger ce qui, dans son histoire singulière, dans son rapport à lui-même et aux autres, est à l'origine de ce qui fait souffrance.
Ma formation m'amène à travailler dans le cadre de la psychanalyse freudienne, c'est-à-dire sur la prise en compte de l'inconscient et des manifestations symptomatiques qui en sont l'expression.
Le travail s'appuie sur l'écoute de toutes les formes du discours du sujet : associations libres, rêves, lapsus, silences… Rien de ce qui advient dans la parole n'est considéré comme anodin.
La méthode psychanalytique repose sur une écoute neutre, bienveillante et rigoureuse.
Elle ne vise pas à conseiller ni à orienter le sujet, mais à lui permettre de faire émerger sa propre vérité, celle qui échappe souvent aux discours conscients.
Il ne s'agit pas d'éradiquer un symptôme à tout prix, ni de "réparer" un individu. Le travail analytique ouvre la voie à une transformation plus profonde : en travaillant les conflits psychiques refoulés ou non résolus, il permet peu à peu au sujet de se réapproprier ce qui, en lui, était source d'entrave.
Ce processus engage la possibilité d'être davantage acteur de sa vie, non plus sous l'emprise de déterminismes inconscients mais dans une position plus consciente afin de trouver une nouvelle puissance d'agir.
Dans ce cheminement, le respect du rythme propre à chacun est fondamental. Il n'y a pas de durée imposée ni de résultat attendu. Ce qui compte, c'est ce qui sera mis en mot et transformé dans l'espace du travail analytique.